Elensiir

- ingorant Lurette, aux LunArgents -

Bref, à moins que vous ne vouliez en savoir plus, ce dont je doute, sur mes histoires de coeur, je veux bien reprendre cet entretien là où nous l'avions laissé.

- affiche de nouveau un grand sourire sincère -

Observant depuis le début la scène depuis des ombres salvatrice, l'ancien paladin finit par rabattre son capuchon, dévoilant son visage aux traits fatigués, empreint d'une certaine froideur. Les bras croisés paisiblement sur son plastron surmonté d'un bliaud bland frappé d'un noir volatile, il fit un pas en avant. Sa lance cliqueta légèrement dans son fourreau dorsal.

Quelque peu amène, il adressa un regard glacé à Lurette.

- Je crois qu'il est ici question d'Elensiir et des Lunargent.. Non pas des avis de Dame Lurette de la Pax Legatum et de ses affaires de coeurs... Elensiir n'a certes pas toujours respecté mes préceptes, mais en suis-je pour autant venu dans le but de détruire ce qu'elle voudrait construire.

Il laissa quelques instants marteler sa phrase.

- Votre jugement n'a pas de valeur ici, dans cette affaire, celà soit dit sans offenser l'ouverture d'esprit des Lunargent, car ce qui se dit ici n'a de valeur qu'au plan sentimental... Dame Lurette, qui prône la Paix et l'Amour Universel.. de ses propres mots.. devrait avant tout s'occuper de suivre son chemin avant de placer des obstacles sur celui des autres.. Ainsi, si c'est la paix qui doit êtrez apportée ici, sachez que c'est moi.. - il se tourne vers les Lunargents présents - qui ait affronté Lurette en combat singulier pour protéger Elensiir.. et que je le referais si celà doit se reproduire.. Il n'y a de paix que dans l'acceptation de ses échec.. et d'honneur que dans le respect de celui qui se trouve nous avoir vaincu..

L'ancien paladin darda alors son regard sur Lurette, la défiant de trouver à redire à ce comportement désohnorant, autant pour elle-même que pour sa cause.

Ne prenant pas la peine de relever son chapeau Feare haussa la voix

Calmez vous mesdames ... ne laissez pas vos affaires de coeur vous aveugler.

Relevant les yeux sur Elensiir, la Paladine entièrement en armure esquissa un sourire chaleureux pour la Druidesse, et fit tourner ses yeux vers Kaleban, Lurette puis les Lunargents. Le noir corbeau qui strie le tissu blanc de tabard ressemblant traits pour traits à celui du Sire Stern.
La voix qu'elle laisse échappée reste d'un calme absolue, une main posée sur l'épaule d'Elensiir.

Je ne vais pas répondre aux élucubrations malabiles De Dame Lurette. Mais si je veux prendre la parole c'est pour parler au Clan LunArgent.
Sur mon honneur, cette druidesse au coeur sincère n'est aucunement une manpulatrice ou autre. Elle réagit avec amour pour les autres et ne devrait pas êre en ligne de mir d'une membre de la Pax qui mélange ses affaires personnelles aux affaires d'un Clan.

Sire Stern et moi même la connaissons depuis bien plus longtemps que Lurette, et je peux parler au nom des Corbeaux, Elensiir n'est en rien ce qu'affirme cette femme qui jadis était dans mon estime mais qui aujourd'hui est bien descendue devant ce qu'elle tente de faire pour éloigner Elensiir de ce qu'elle souhaite avant tout.

Dame Lurette. Se tournant vers la Paladine. Essayez de ne pas mélanger les affaires du Clan LunArgent à vos problèmes personnels je vous prie. Ce serait plus digne d'un membre de la Pax que de féliciter une bonne druidesse, que de vouloir lui mettre des barrières simplement pour une affaire de coeur.

Voilà.. désolée de mon intervention. Mais je crois qu'il était indispensable.

La Paladine enlève sa main de l'épule d'Elensiir, lui offrant un sourire chaleureux ainsi qu'à chacun des LunArgent.

Le barde était étonné de ne pas entendre Shaana hurler quelque chose dans le genre "CRAIPAJDECHIGNON !". Visiblement sa question qui n'était qu'une question de curiosité au départ était en vérité la partie immergée d'un iceberg de différends, grands ou petits, qui opposaient deux femmes sans doute respectables au delà de leurs flambées de passions.

Il se leva et prit la parole d'une voix volontaire calme et posée.

- "Nous recherchons des gens passionnés."

Il laissa passer une seconde.

"Aussi ne craignez point que nous reculions devant une candidature volontaire et dynamique. Chacun ici trouve sa place et vos propos, dame Lurette, ont bien été entendus. Le clan n'est pas si fragile et si d'aventure l'un de nous se sentait "étouffé" par le dynamisme de cette dame qui a coeur à nous rallier, nous aurions à coeur, nous, de lui redire que chacun doit trouver à s'exprimer sans crainte ni frustration. Dame Elensiir, nous ne sommes pas là pour juger de la pertinence, de la morale ou de la justesse de votre vie privée tant qu'elle n'a pas à faire avec la vie de notre clan. Or, que je sache, ce n'est pas encore le cas et vous êtes encore pour nous "à découvrir"."

"Si vous souhaitez trouver parmi nous un second souffle qui vous permette de donner libre cours à votre désir de paix et d'amitié en oubliant un peu ce passé apparemment douloureux, je ne pense pas que ce dernier constitue un frein à votre adhésion. Et je me plais à croire que dame Lurette elle-même comprendra qu'il vaut mieux vous avoir parmi nous à oeuvrer pour la paix que de perdre une bonne volonté, chose déjà trop rare. Le clan LunArgent est un havre où chacun aime à se retrouver, et ne craignez rien dame Lurette, nous savons nous prémunir contre les brebis galeuses. J'entends dans vos mots l'affection que vous nous portez et votre inquiétude, mais faites nous un peu confiance, vous ne devriez pas être déçue."

"Ma Nilianée, dame Fany, dans sa grande sagesse malgré son jeune âge, vous a dit certaines de nos valeurs. Bienvenue à toutes les bonnes volontés."

- semble outrée -

Mais je ne suis pas là pour jouer les brebis galeuses !
Je veux rallier ce clan, non pas pour venir y semer la discorde, ou que sais-je encore. Si Dame Lurette le pense, c'est son droit, et sincèrement, je n'en ai cure. Sire Kaleban et Dame Naëlcya me connaissent assez bien je pense pour savoir que ce que je dis est vrai. Je respecte le clan LunArgent, et y entrer serait pour moi un honneur.

- se calme, et sourit à nouveau, adressant un tendre sourire à Naëlcya, et un signe de tête discret et respectueux à Kaleban -

Un peu dépassé par les évènements, Wimli regarde bêtement les différents intervenants sortir de l'ombre et prendre la parole tour à tour... Puis, après avoir vidé d'un trait son verre de jus de baie, il pousse un long soupir et s'adresse à cette petite foule en souriant chaleureusement

Hé bien... jamais un recrutement n'avait autant déchaîné les passions...

Lurette... si vos sentiments assombrissent votre jugement, vous êtes à demi pardonnée... mais même si votre accusation était fondée, les termes que vous employez sont vraisemblablement ceux du coeur, et non de la raison, qui sied pourtant mieux à un Diplomate...

Elensiir... nous ne sommes pas en train de faire votre procès, et si les LunArgent, et en particulier leurs Conseillers, ont encore des questions à vous poser, ils continueront à le faire... Et je maintiens notre rendez-vous pour votre dernier entretien.

Naëlcya, Kaleban... *sourit doucement* votre intervention est louable, et vous l'avez jugée nécessaire, elle a donc sa place en ces lieux... Lieux que vous ne fréquentez pas assez à mon goût! *clin d'oeil*
Mais, encore une fois, faites confiance à la Main d'Argent qui saura trancher ce débat qui n'en est pas un, et juger ce procès qui n'a pas lieu d'être... ou en tout cas, pas en ces termes.

Frères et Soeurs LunArgent, merci à vous de contribuer à rappeler le contexte de cette entrevue!

Le Nain sourit en particulier à Feare, Fany, et Crileloup, puis tape dans ses mains et fait un signe de tête à Bruuk, avant de se tourner vers l'assemblée

Allons... buvez tous un petit quelque chose, respirez un grand coup, et abandonnez ces regards noirs et ces paroles glaciales...

* Elle en avait assez entendu, et n'aimait pas se meler ainsi de la vie privée des autres ... aussi elle se leva et après s'être escusée se retira *

Tout semblait dit.

Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre sa soeur, il fait en sorte d'adresser quelques paroles réconfortantes à la druidesse qui était venu se présenter à eux et dont la vie privée avait été étalée avec une violence qu'il ne pouvait que supposer douloureuse pour elle.

- "Pardonnez moi et n'interprétez pas mal mes propos. J'aurai un sincère plaisir à vous rencontrer quand vous le souhaiterez."

Il s'arrêta un instant devant sa Nilianée pour l'étreindre doucement comme ils avaient plaisir à le faire avant de déposer un baiser sur son front, puis salua tout le monde avant de s'échapper dans la fournaise industrieuse de la cité naine.

Loin de moi l'idée de vouloir remettre en cause la sagesse et le discernement d'un clan qui les mainte fois montrées...

Ce n'est pas le coeur ou la passion qui a dicté mon intervention ici mais bien l'intention d'une simple mise en garde. Je n'étalerai pas ma vie privée car tel n'était pas le but.

Simplement de signaler que certains loups peuvent revêtir les atours de la colombe, ce qui peut être gênant, quand, comme le souligne dame Fany, les valeurs défendues englobent entre autre le respect d'autui.

Mon intervention ici se termine, car ce qui se passera ensuite est une affaire qui ne regarde que le clan Lunargent.

Merci Kaleban et Naëlcya de m'avoir dit enfin et en plein jour ce que vous pensiez réellement de moi. Je vais me retirer à présent.

Que la Paix soit avec vous et que la Lumière vous guide. Toujours, et tous...

A peine eut-il fait quelques pas, cherchant sa soeur du regard, qu'il songe à dame Lurette. Il lui prend l'envie de la réconforter car il a senti en elle une blessure à vif sur laquelle la candidature de la druidesse avait agi comme un acide.

Il n'a pas à l'attendre longtemps. Quand elle sort, il se met sur sa route et cherche à capter son regard et met tous ses sens de chasseur à l'écoute de cette démarche et de ce visage tendu. Il voudrait lui dire qu'il la comprend mais pour l'instant ce n'est qu'empathie, alors, il se fait opportunité dans l'hypothèse ou elle veuille discuter et dire ce que les circonstances lui auront interdit d'exprimer même si c'est violent ou douloureux.

Elle en avait probablement besoin et il se sentait le devoir d'y répondre. Ses immenses qualités lui en donnait le devoir après tout ce qu'elle donnait à tous.