Le chat et la souris

Elle riait, il n’était pas loin, les effluves de parfum enivrant la transportait de joie.
Il avait une nouvelle jeunesse autant le faire courir un peu.
Avec un sourire elle le contacta, il etait en route.

Un saut de puce de monture et elle s’enfuie sur le bateau. Souriante de le voir arriver quelques secondes plus tard.

Ils s’étreignirent un bref instant déséquilibré par le mouvement vif du bateau sous le vent de sombrerivage.
Elle apprécia le contact, avant d’effectuer une révérence polie qui le fit se reculé.

Riante elle s’élança sur la jeter des Paluns relançant le défis de la chasse et bondit sur le griphon le clouant sur place.

Il grommela, mi-amuser mis-contri, elle le faisait courir comme un gamin et le reste de sa sagesse le rendit ronchon. Cela la fit rire à nouveau.

Elle riait survolant les montagnes des nains et avala par mégarde une boule de flocons de neige, s’étranglant et toussant l’eau glacé qui coulais le long de sa gorge.
Son rire, il résonna comme celui d’un jeune chat fou lui rendant un sourire rayonnant.

La chasse repri jusqu’au abord de l’eau.
Elle se laissa attrapée se blottissant contre lui dans la superbe robe rouge qui laissait plus de place à la peau laiteuse qu’au tissu.

Ils discutèrent en partageant les chocolats devisant de voyages, de nouveaux territoires et de choses à retrouver.

- Partir n’était peut être pas une bonne décision
- Cela c’est a toi de le savoir
- Isnarel à appris à comprendre cœur-sauvage lors de cette longue solitude
- C’est bien cela

Elle lui montra le carré de tissu terne qu’elle était passer prendre chez les nains.
Il effectua un rituel redonnant vie aux fils endormis.

Elle fit irruption avec joie dans la meute ou tout le monde dormais
- MewooooOOOOO !

Ils rirent encore ensemble quelques délicieuses minute avant qu’elle ne s’endorme contre lui, dans une bienheureuse impression d’avoir retrouver un nid douillet.

Le regard perdu dans les douves de Hurlevent, le druide serrait doucement l'elfe endormie dans ses bras. La revoir, apres tant de semaines, de mois, lui avait fait l'effet d'une cure de jouvence, comme si le poids qui pesait sur ses epaules au point de le courber avait subitement disparu, envolé comme un nuage de vapeur.

Caressant distraitement la chevelure verdoyante de l'elfe, ses yeux se poserent sur sa main, le ramenant subitement a la realité et ses horreurs.
Verifiant que personne ne regrdait, il entreprit de remettre en place les bandages qui lui couvraient les mains, jusqu'aux avant bras, qui disparaissaient sous les manches de sa tunique, reapparaissant a tout endroit qui aurait pu reveler une parcelle de peau.

Cette peau dont la vue l'avait glacé, d'une blancheure cadaverique, zebrée de coutures fixant entre eux les morceaux d'epiderme raccorni.

Son poing se serra sous l'effet de la rage, a en faire craquer ses phalanges, tandis qu'il murmurait en fixant l'horizon:

- Lethranak, tu me paieras ça tres cher...