Quand tout a basculé ...

Ils s’étaient croisés par hasard au détour d’un de ses longs couloirs d’Ironforge, il avait quelque chose de changé un je ne sais quoi qui le rendait méprisant mais il fallait qu’elle passe outre et qu’elle comprenne ce qui s’était passé.
Les allées et venues des gens, l’odeur n’était pas propice à avoir une discussion et elle l’avait emmener sur un des rochers qui bordent la mer de Baie du butin.

Il regardait le vide et souriait d’un air de défi, de provocation …. Les choses changent parfois en un battement de cœur … avait il dit sur un ton de menace.

Les choses changent parfois en un battement de cœur …. Elle en mesurait pleinement les paroles, elle qui gisait là, baignant dans son sang, seule …
Elle se demandait ou tout avait basculé, revivait chaque instant de cette tragique soirée, elle entendait à nouveau les cris, les pleurs de ses enfants en danger, c’était insupportable.

" Eak … ou es tu ? "

Elle s’était effondrée en pleurs alors qu’on lui demandait de se relever et d’avancer, pour aller ou … elle seule entendait ses cris, incessant, irritant, douloureux, elle était démunie face à la détresse de ses enfants, elle comprenait qu’elle ne pourrait les protéger. Tout raisonnait ici, il faisait si sombre cet endroit l’angoissait d’avantage …

Il fallait faire un choix … Iktalion, calypsow ou ses enfants . Elle savait ce que tous voulaient et qu’il y avait qu’une solution pour sauver ses enfants et aider ses amis.
Ils pleuraient encore et encore, ils avaient peur les cris était de plus en plus fort.
Elle disparut et se réfugia là ou tout avait commencé.

" Eak je t’aime …. Puisses tu un jour me pardonner "

Dit elle, en larme avant de commettre l’irréparable déjà meurtrie par la souffrance de cette soirée si particulière.
Elle n’avait pas pu aller au bout de son acte, elle s’écroula au sol inconsciente son sang s’écoulant lentement.

Il faisait si froid … la douleur était la, tapi sournoise quand soudain elle ressentit une étrange chaleur au creux de sa main … la vie probablement … l’amour sûrement.
Il l’avait retrouvé … Il était la.

.

Cette fois la fatigue le prennais, une vrai fatigue...épuisé par une journée ou il avais éffectué le pire des combats..."Les magasins" !!! toute la journée, de tailleur en tailleur...il cherchais la tenue parfaite pour elle. Pour le fameux jour ou il dirais "oui" devant Elune. Sa vie, il lui avais déjà donner, cette union serait une simple preuve de son amour. Dans la nature , on ne se soucie pas de ce genre de détails, mais elle lui avais appris à aprécier ces petites choses qui fesait tout son charme...sa tenue devais donc etre parfaite et le combat fut rude...

Le cadeau etait pret, la soirée s'annonçais bien, le lieu choisi etait parfait...

Le temps passa...quand il s'aperçus tout à coup de son retard. Volant de griffon en griffon...traversant la ville de son tigre, il déboula chez eux d'un pas rapide criant son nom...

Le silence lui repondis...

Le temps passa, il attendais dans un coin, s'activant de toute sorte.
Puis un bruit sourd à l'etage, des petits cris, des batements d'aile...Il etait là, son ami de toujours ...wizz sa chouette. Mais, pourquoi tant d'affolement?
Il se connaissais bien et savais qu'il etait arrivé quelque chose. Il avait trop attendu, mais ou partir à sa recherche? peu importe...si elle a dus fuir il savais ou ...enfin...il l'esperais.

Direction menethil puis feralas...

Arrivé au paluns , il senti sa présence proche...tout ces sens de chasseur en éveille, elle etait là meurtrie avec un sentiment de fuite. Il rencontra son frère crileloup à l'auberge, affolé il lui demanda son aide ...mais trop tard, elle avais déjà fuis...pourquoi sans lui, pourquoi si loin de lui.

Quelque trace de sang sur le quai...elle etait déjà loin...

Elle a fuis, il en etait persuadé.
Il l'attendrais à un endroit, un seul sur azeroth... là ou tout à commencé pour eux, cette endroit si calme et paisible ou il savais qu'elle serais proteger. Il savais que si elle devais l'attendre à un endroit, ça serais là.

Courir , nager , chevauché et enfin volé sans s'arreter avec l'espoir de le retrouver...

...

Elle etait là ...blessée...
Un sentiment immense de culpabilité l'envahie...mais il etait là cette fois , il ne la laisserais plus, elle vivra il en etait persuadé. Son destin etait lié à elle ... et même la mort ne pourrais les separer. Elle le repoussais , mais l'amour etait toujours présent. Il veillerais sur elle à jamais.

.

(Ben y'a pas de soucis crile!!^^
t'as rien coupé du tout! , il suffis juste de faire déroulé la molette de sa souris pour passé à la suite de l'histoire
En tout cas merci pour les encouragements, mais niveau rp c'est caly et aehyl qui mène la barque et sont assez énorme...on essaiera d'en faire profité plein de monde )

(se passe quoi ? )

.

(tout sera réveler en temps et en heure... vu qu'on va y faire participer du monde, on en divulgue au compte goutte... mais beaucoup de chose vont changer...)

Fatigue...repos...ces mots raisonné dans sa tête tel une torture, il ne devait pas fermé l'oeil. Elle l'avait tant repoussé mais lui avais dis qu'elle l'aimait. Il devais resté là pour elle , à la veillé..pour eux.

Il ne comprenait pas ce geste...mais ne voulais y pensé, il ne savais pas ce qui avait bien pus ce passé et pourquoi elle etait ainsi. Il le saurait , mais plus tard. Seul sa vie lui importait.

Au matin, elle lui sourit...enfin...faible, mais il etait là. Elle etait choquée et encore toute tremblante et fragilisée. Leur maison etait surement le meilleur endroit pour la guerir...
Mais elle le repoussait encore et toujours.

-Eak...je suis un monstre...je ne te merite pas...pars
-si je part c'est pour me jeter de cette falaise...je ne peut vivre sans toi
-mais tu ne sait pas...
-je sais que tu est en vie , il n'y a que ça qui compte...quelque soit tes gestes, aussi graves soit-il, si tu les as fait, c'est qu'il y a une raison..et j'ai confiance en toi et tes décisions"

La belle reprenais confiance en son amour, et ne le repoussa plus, enlacé l'un l'autre...la vie allais pouvoir continué...



Mais il ne savait pas encore que tout allait changé...

[HRP] Suite à une aimable invitation d'Eak, je viens donner un petit coup de plume [/HRP]

Le coeur du paysage de ce néant distordu battait au rythme du vide qu'il reflétait. Jadis, une des meilleures dirigeante des armées elfes, elle était passée de l'autre côté du miroir en devenant l'un des généraux de ses précédants ennemis démoniaques. La serviture pour la reconnaissance de sa vie sauve, elle savait que le Maître ne lui pardonnerai aucune erreur. Pour tous ces combats menés en son nom, il avait eu la grâce de lui laisser son âme et son esprit comme unique liberté dans le monde mortel jusqu'au jour où le Maître lui confia une mission importante: "Protège ces enfants, ils sont la relève d'une nouvelle aube démoniaque" avait-il dit, "Ils seront nos futurs généraux, ils traverseront le monde sous la protection du voile de l'ombre afin d'asservir notre dessein. Je conserverai leurs âmes afin de laver l'affront de leurs natures elfique et lorsque le moment sera venu, tu t'inclineras face à ma descendance".

Du font de sa prison, Calypsow repensait aux évènement des derniers jours. Elle n'avait pas tout prévu, non le calcul n'est pas aussi simple lorsque l'amour d'une mère brave toutes les statistiques. Elle les avait accompagnés jusqu'au portail séparant le monde d'Azeroth du plan démoniaque où était encore coincé le Maître. Il y avait trois personnes à sauver et les conditions du démon étaient simples : "La damnation éternelle d'Iktalion pour la liberté des enfants, la damnation éternelle des enfants pour sauver Iktalion et si tu es assez stupide Calypsow... ta propre damnation contre les trois âmes". Les termes du pactes que proposait le Maître semblaient perturber Aehyl et Edwinea... sous la menace constante de l'impatience du démon et sous le poids du silence perdu de la mère, la voleuse prit la décision ultime.

"[Démoniac] Maraklek Nostrada !"
("Damne moi, libère les")

Depuis ce jour, la voleuse git au fond d'une geaule du second plan. Les runes, dernier vestige spirituel elfique qu'elle a conserver, la protège de part leurs liens à son ancienne mère , la terre.
La magie, la plus grande hécatombe créee en ce monde et peut-être le seul moyen de le libérer.

(Han ! J'adore !
Merci de cette visite, voir fleurir la Taverne de recits est un vrai plaisir )

Prologue


Klati était un diablotin tout ce qu’il y a de plus jovial. Les quinze pouces d’acier appuyés sur sa gorge rendait son sourire peu naturel, crispé, mais ne l’empêchaient pas de se teinter d’une pointe de gourmandise impatiente, difficilement contenue. Une odeur appétissante faisait frémir son palais, son esprit tentant de percer le voile obscur d’une faim obsédante qui le tenaillait depuis ce qui lui semblait être une éternité.


Un parfum musqué … Un fumet d’elfe.


Il revit la démarche assurée du voyageur alors que celui-ci pénétrait en son terrier, le figeant sur place, le contact violent et douloureux de la botte le plaquant dos à la paroi rocheuse, ses ailes membraneuses battant avec une frénésie paniquée. Quand la lame de la dague avait fait perler du sang de sa gorge nouée, il avait sourit avec jovialité.


Un sourire … Ruse tentée comme un ultime pont vers la vie.


« Un passage vers le royaume ? Il n’y en a pas ! »

L’ombre n’offrit aucun écho plaisant à sa réponse spontanée, l’écrasant un peu plus fort, visiblement insatisfaite de sa teneur.

« Pitié, seigneur » Croassa t’il.

« Non » Répondit l’ombre, sans une once d’hésitation.

Un rayon de lune illumina la pièce cavernicole, révélant l’éclat létal d’une lame prête à s’abattre.

« Le maelström ! » Hurla la petite bête puante, sa voix paniquée et étouffée.

« L’océan se déverse vers le cœur brisé du puit. Dans les ruines repose la porte, gardée par Son chien ».


Klati simula l’évanouissement, en dernier recours. Le contact brutal de la pierre glacée contre laquelle il fut projeté le surpris, avant d'être étourdit. Quand ses yeux s’ouvrirent à nouveau, la carté vacillante des étoiles sur les gorges des murmures ne lui permirent pas de découvrir la moindre trace du passage de son étrange visiteur.


Le hurlement sinistre d’un garde noir emplit la nuit, nouant définitivement son estomac. Poussant un soupir résigné, il rentra en son antre : cette nuit encore, il n’y aurait que des cailloux fades à se mettre sous les crocs.

Chapitre 1



Les premiers rayons d’un timide soleil estival venaient caresser les branches hautes des arbres d’Ashenvale, agitées par un vent frais. Iktalion, enroulé dans une lourde capeline de voyage, étendit ses membres courbaturés par une nouvelle nuit de marche, comme pour capter cette vie légère dardée à travers la frondaison des chênes séculaires.


Depuis combien de jours n’avait il dormi ? Son tourment était la réponse apportée à sa culpabilité. Par deux fois, il avait failli. Par deux fois, son âme sœur s’était sacrifiée pour le protéger. Un bruit dans le fourré qu’il traversait le tira instantanément de ses pensées. D’un geste fluide et parfaitement coordonné, sa main gauche pris le long arc composite qui battait son dos, tandis que la droite tirait et encochait une flèche aux noires empenures. Le faisan pris son essor d’un bond, puis chut, une flèche dans le cou.


L’elfe posa la broche au dessus d’un petit feu, frissonnant au contact de la chaleur. Ses traits tirés, fatigués, encadrant un regard implacable, semblaient en ce lieu de solitude bien plus anciens que le masque de patience impassible habituel. Des vêtements de cuir sombres protégeaient des membres noueux, endurcis par des années de combat et d’exercice quotidien.


La pause ne dura que quelques minutes, mais elle lui fit du bien, insulfant en lui une énergie nouvelle. La douleur déferla à nouveau, telle une vague, à l’imagination d’un doux visage de femme, d’une beauté céleste, figé en un ignoble supplice. Le traqueur se remit en chasse, avançant avec résolution vers l’est, et l’océan.





Dael était un homme dur et calculateur, forgé par une vie de guerres et de campagnes dans l’armée de l’alliance. Il avait connu l’ivresse de la victoire, le goût amer de la défaite, survécu à la bataille du mont Hyjal. Seule la stupidité d’une hiérarchie incapable, selon lui, de comprendre son géni, l’avait forcé à demeurer simple soldat, des années durant.


Aujourd’hui, il était à la tête de son unité renégate. Trente deux soldats déserteurs, et un ogre acquis à sa cause par des soins apportés à ses blessures graves, esclave stupide asseyant son autorité sur les autres.


Il sourit avec amertume en se remémorant l’échec de leur « mission vitale ». Escorter un dignitaire elfe de la nuit, Toédal Bashar - le malin dévore son âme - jusqu’aux frontières orientales des bois, à travers une zone en guerre, pour que celui-ci pratique un rite druidique. Une mission dangereuse, qui avait tourné à la folie, quand l’elfe avait voulu s’interposer entre une campagnarde de son peuple et les ardeurs des soldats.


Dans la rixe et la confusion qui avait suivi, il avait été poignardé à mort, et la jeune femme avait fui en hurlant vers le village le plus proche à la vitesse d’une panthère en chasse.


Craignant le courroux des sentinelles elfiques, ils s’étaient enfoncés dans la forêt. Puis les maraudeurs de la horde leur étaient tombés dessus … Un carnage. La moitié des hommes morts, les autres coincés entre le marteau et l’enclume. A l’est, ils avaient trouvé un refuge. Une base d’opération pour leur nouvelle vie.


Le vieux soldat passa ses « hommes » en revue du coin de l’œil. Cette vie de brigandage n’était qu’une transition, se rassura t’il, de toute manière, elle lui plaisait. Plus d’officiers pompeux, de mission stupides et suicidaires. Et Ghorz, son ogre, qui lui assurait une main mise confortable.


« Un voyageur à pied sur la route ! » avertit une sentinelle. Il se frotta les mains. « Les affaires reprennent » songea t’il.





Aéhyl s’agita au fin fond de la conscience de l’elfe, s’étirant en grognant lentement au soleil de son éveil comme un félin dans la lueur de jour. Iktalion sourit mentalement à l’être qui partageait son esprit, le voyant rôder comme un fauve en cage, sondant les alentours d’un regard aiguisé.


L’elfe se laissa glisser petit à petit dans la torpeur, tandis que le daédra accélérait le pas, prenant le contrôle, déjà ennuyé par la monotonie de la marche. Les odeurs de la forêt lui firent découvrir les alentours. Curieusement, les pistes de gibiers et de fauves remontaient toutes vers le nord ouest. Il posa les mains sur ses armes, les maintenant, et se mit à courir en riant férocement. Qu’il était bon de repartir enfin en chasse ! Celui qui avait fait l’erreur de s’en prendre à sa princesse devait périr. Il n’existait aucune vérité plus absolue dans l’univers.


Et sa fin serra longue et affreuse, jura t’il. Contrairement à l’elfe, peu lui importait le couple et les jumeaux : sa vengeance consumerait les étoiles. Le seul démon à qui l’âme de la jeune femme appartiendrait, ce serrait lui.


Il se figea, jurant à voix basse. Les odeurs de métal et de sueur provenant de toutes les directions lui parvenaient des fourrés alentours. Cinq hommes en armes lui barraient la route, le visage hostile. Son euphorie l’avait menée au cœur d’un traquenard ! Il feula dangereusement, en colère contre lui-même.





Bragnial serrait le manche de sa hache à deux mains avec une application frénétique et inquiète. En tant que benjamin de la bande, la mission d’intercepter le voyageur lui avait été confiée, comme un rite de passage, un bizutage. Il jeta un regard sur les hommes l’entourant. Deux épéistes, le bouclier et l’armes à la main, un lancier, tiquant sans cesse, et un autre jeune, une épée longue pointée vers l’étranger, visiblement nerveux.


Il pouvait sentir leur appréhension, la partageait, sans en saisir le motif précis. Les armoiries à demi effacées de Stromwind se devinaient sur leurs armures et leurs vêtements. Trois archers embusqués avec le chef et sa bête énorme complétaient l’effectif. Du tout cuit, avait on dit. Le reste de la troupe était partie chasser l’ours plus au sud.


Pourtant …


Le rôdeur abattit sa capuche, révélant le contraste d’un visage pâle et d’yeux flamboyants, couleur rubis. Les traits, vaguement elfiques, tannés par les vents, étaient l’écrin cruel d’un sourire féroce, comme si un félin en prédation s’approchait de sa proie, savourant par avance la chaleur de son sang. L’équilibre quasi hypnotique de sa démarche, l’assurance railleuse de son visage, les mains disparaissant sous l’ample cape, mettaient le jeune humain mal à l’aise.


Il était si proche désormais que l’on pouvait entendre son souffle rauque, rapide et excité par la perspective de meurtres. Il aurait pu les toucher en tendant le bras … Et se figea, légèrement fléchi, prêt à bondir, les défiant de bouger ou de parler, le regard plein d’idées vindicatives et malsaines.


Bragnial allait ordonner à ses hommes de reculer pour le laisser passer, le cœur broyé par l’effroi et un instinct de survie hurlant au danger, quand le cri de Dael le figea sur place


« Tuez moi cet enfant de putain ! »


Le temps sembla stopper sa course pour le jeune homme. Le rôdeur le saisit par le manche de la hache, le pied sur son torse, bascula à son opposé, le projetant à sa place, tandis que le lent sifflement des flèches et les hurlements de rage résonnaient à ses oreilles. Un éclair de douleur fusa en son rein, puis un second en son épaule, tandis que le troisième trait passait au dessus d’eux. Il s’écroula sans un mot, en plein désarroi, la vision étrangement paisible d’un ciel azuré emplissant sa vue, le visage de sa fiancé lui souriant se figea dans son regard, pour l’éternité.





Le sergent était de fort méchante humeur, et un soupçon de doute traversa son esprit, vite calmé par la présence massive de Ghorz. « Cinq hommes ! » Songea t’il. Brag était tombé en un battement de coeur, percé de leurs propres flèches, tandis que leur cible passait dans son dos en l’envoyant voler. Le lancier – avait il jamais eu un nom ? Marl ? – avait porté un coup hésitant vers son visage, esquivé avec aisance. L’autre lui avait arraché son arme, et percé sa gorge d’un estoc vicieux.


Aldil et Kno étaient tombés cotes à cotes, une seconde plus tard. Le premier assommé par un coup de pommeau ascendant, la moitié du visage de l’autre projetée par un coup de taille, alors que le rôdeur dégainait.


Mrouil, épée et bouclier brandis, avait fait face avec le courage d’un homme adossé au mur. L’autre avait joué avec lui comme avec une souris … Ses cris résonnaient à travers les bois, les membres tranchés, n’en finissant de vomir la vie.


L’ogre s’interposa en beuglant sa rage, le ramenant à la réalité, alors que le rôdeur les chargeait. Au lieu de ralentir – qui aurait été assez fou pour se jeter dans la garde d’un tel monstre de muscles ? – Celui-ci roula sur les genoux, esquivant le coup de masse de la bête, puis bondit jusqu’à son épaule, acrobate écarlate nimbé de funeste carmin.


Les lames se croisèrent dans la tête massive, projetant une pluie de sang, l’ogre poussant un long hurlement de douleur, ses yeux crevés.


Dael tourna les talons, appelant la pitié de ses vœux paniqués. La dernière chose qui lui traversa l’esprit fut la pointe métallique d’une antique lame.

Une brise caresse le visage de la jeune femme, écho de l'avancée du démon vers son corps fatigué et torturé. Ses yeux s'ouvrent lentement, la lumière des runes a faiblit, elle sourit. Est ce que tout va s'achever ainsi?

"Alors, tu te décides enfin à me laisser t'approcher, tes forces t'auraient-elles abandonner ...Princesse?" Le ton du dernier mot était provocateur et ironique à la fois, comme surgissant d'un passé proche et si lointain à la fois.

Calypsow tourne la tête vers l'entité, lentement, et dans le même mouvement , esquisse un sourire en coin; ultime provocation vers celui qu'elle servait ou qu'elle a cru servir dans la stupidité humaine héritée. Un claquement répétitif de la langue sur le palais comme réponse puis ces quelques mots: "Je me suis toujours demandée ce que ça ferait de toucher les neurones un démon du second plan. Ton esprit ne doit être guère plus avancé que celui d'une hyène malade, dans le pire des cas j'aurais presque de la peine à te détruire tellement je sais la chose aisée".

Le maître démoniaque rit, le son qui survient alors fut inhumain, un cri strident qui déchira les abysses, presqu'insupportable pour les oreilles de la jeune femme. "Pauvre sotte, même dans la faiblesse, tu ne renonces pas". Il approcha alors l'étrange trou sans fond qui lui servait de muscle de communication de l'oreille de Caly et murmura: "J'aurais fait de toi le commandant de mes armées, crainte et respectée de tous , marchant sur les plaines d'Azeroth pour tout détruire en mon nom. Ton elfe, aurait été mon général, tu sais comme moi la force qu'il possède, tu sais comme moi le destin glorieux qui l'attendait. A vous deux, vous auriez préparé un monde pour ma relève, ces enfants étaient dignes de mon ignominie". La bête alors se releva et cria "Mais il a fallu que ta stupidité de conscience humaine gâche tout! Que crois-tu qu'il va arriver désormais? Tes amis t'ont abandonnée, tu vas crever pour une cause qui n'était pas tienne, crever comme une larve que tu es devenue, crever dans ce plan ou tu aurais pu régner, mais surtout..." et il sourit alors "Crever seule".

Calypsow n'avait pas dissipé son sourire, les années passées au service du meurtre et de sa propre justice lui avaient appris à ne jamais montré sa faiblesse. "Tu oublies une chose ... Maitre" Sur le même ton provocateur et ironique que le démon avait pris en lui adressant la parole. "Tu crainds l'elfe et c'est pour cela que tu le voulais à ton service, si je m'étais appliquée à apprendre les rudiments des runes je ne serais déjà plus dans cette prison. Mais lui, oui, lui les connait et les maîtrise. Ton esprit inférieur ne supportera pas de les voir dans leur pleine puissance, tout ceux qui croient aux runes et qui dans leur bonté d'âme s'associent à elles, deviendront tes pires ennemis. L'art martial n'est bon qu'à exécuter tes serviteurs, mais les runes construites en une porte suffisament puissante viendront à bout de toi et de ton monde. Une porte runique, forgée avec l'esprit de ceux qui croient... une porte ordinaire pour venir à bout d'un petit démon" Sur un ton enjoué elle ajouta "Et si ma fille, fait partie du voyage, elle t'asservira comme un simple diablotin innofensif".

Le démon rit et s'en alla "Tu crevera seule et je serai là pour venir cracher sur ta dépouille de sous-race".

endormie sous la lune le felin ronronne a la brise enneigée qui la recouvre peu a peu...

le pelage se hérisse, parcouru de vaguelette avant qu'un oeil de chat appraisse suivie d'un autre dans la nuit.

"MEWWWWOOOOOOO"

Le felin s'ebroue chassant le manteau blanc qui avait recouvert le poils bleu-noir.

Il s'elance, quelque part quelqu'un a appeler le vent...

Les jambes allongées et adossée à une pierre, Calypsow ouvre les yeux, une brise froide et piquante est venue caresser ses mains et ses joues déjà endolories. Un regard porté autour d'elle, le bouclier runique vient de s'éteindre. Un regard à gauche, un autre à droite "Si je ne veux pas finir en dîner pour les marcheurs du vide, je n'ai pas intérêt à traîner dans le coin!", mais où aller, où se cacher dans un monde désert, là où la roche et les cieux ténébreux se confondent aisément dans un horizon aussi sombre que le coeur de certains hommes ou elfe?
Un genou à terre, l'autre pied au sol, elle se relève lentement, elle prend une profonde respiration et se met à tousser encore et encore jusqu'à recracher la poussière de ce monde malsain qui s'était accumulée dans ses poumons. "Saleté!". "La frontière" pensa-t-elle "Il faut que je retrouve la frontière entre ce pays de chiens et Azeroth" et elle se mit en marche. La frontière, elle s'en souvenait encore quand elle était de 'l'autre coté', un espèce de portail vert qui séparait le Berceau de l'hiver de cette prison. Ce jour où elle est venu avec Eakhyn, Edwinea et Aehyl; le jour où tout a basculé... "Le jour où j'aurais mieux fait de me casser une jambe à la chasse au murloc!" se mit-elle à penser tout haut.
Elle n'avait jamais aimé cette partie de la région, tout ressemblait à ce qu'elle pouvait voir ici. Alors que, à quelques mètres avant le pont, il y avait ces montagnes régnant sur des plaines recouvertes d'un manteau blanc qui n'use jamais, les arbres recouverts des neignes éternelles et scintillantes.
Un bruit sourd et lointain sortit Caly de ses pensées et la fit revenir à la réalité aussi rapidement qu'une pierre tombe au sol. "Qu'est ce que c'est que cela encore?" Elle s'approcha rapidement mais prudement, mettant à l'épreuve toutes ses compétences furtives, si généralement la plupart des êtres vivants ne détectait pas sa présence, elle savait que les démons n'étaient pas facile à berner. Le bruit était plus audible, le bourdonnement plus clair..."Ce n'est pas possible!"...au loin , une lueur verdâtre.
Le maître démon avait été assez stupide pour ne pas l'éloigner de la frontière, dans son égocentrisme il était persuadé qu'elle ne s'en sortirait pas ou qu'elle se soumettrait. "Abruti! et dire que tu voulais que je dirige tes armées alors que tu n'es pas capable de penser plus loin que le bout de ta tête de murloc enragé!".
Un sourire appartut aux lèvres de la jeune femme, c'était presque douloureux , la visite du démon datait de plusieurs jours et ces muscles là n'avaient plus travailler depuis. La voleuse parvint sans peine à la fontière, elle pouvait voir au travers du portail légèrement transparent la grotte où elle se trouvait avec ses amis il y a plusieurs semaines, mais elle pouvait aussi voir les barreaux qui l'empêchait de passer d'un monde à l'autre. "Tant que le gros ne se trouve pas dans le coin, je peux rester ici en attendant de voir quelqu'un passer".
Il ne fallait pas prendre de risques inutiles, pour une fois qu'elle n'avait pas envie de cotoyer la faucheuse ce serait idiot de se faire prendre si près du but.

( la suite ! la suite !!!! je suis fan )

[a ceux qui ont lu la première version, j'ai édité mon texte pour le passé à la première personne]

Quelle belle sensation de fraîcheur et de chaleur à la fois... tout est fini pour moi.
Je me sens libre, autour de moi le noir profond. Etrange aussi cette sensation de douleur et de réconfort. Est ce à ça que ressemble la mort ? sûrement, car ce coup de hache fatal, je l'ai bien ressenti.

Elle m'avait prévenu du danger... mais malgré cette trahison , je devais savoir ... savoir pourquoi Caly avais fait ça. Cette fois je suis libre, mais je garde en moi de ne pas avoir revus Edwinea ...une dernière fois.

ma vie repassait alors en un instant, les moments de joie et de malheur.

j’ai appris à vivre avec les animaux, en osmose avec la nature, loin de tout ce qui pouvait toucher à l'humanité. Puis la rencontre avec cette elfette qui me fit découvrir le monde , ces bonheurs et ces malheurs. Mon exil en Feralas, puis de nouveau ma vie oeuvré d'incertitude. Pour enfin trouver cette lumière qui me guida et me donna un but à ma vie. Cette lumière avait un nom...Edwinea. A cette instant , je me rappelais de tout les moments de bonheur passé avec elle, ces découvertes du mondes, ces petits messages tendres...et cette union secrète. J’ aurais tant voulu lui dire une dernière fois combien je l'aimais.

Tout ceci pour cette amie fidèle qui m'avait sauvé d'une perte certaine à ma première séparation. Elle avait été là pour moi je devais l'être pour elle. Malgré cette impression de trahison, je n'y croyais pas et voulais savoir.

Depuis l'emprisonnement de Calypsow, beaucoup de chose avait changé. J’étais devenu fou dans un premier temps. J’avais ressenti la trahison de Calypsow comme un coup de poignard dans le cœur. Et j’avais recherché Aehyl activement... Je disais à Edwinea que s'était pour notre bien, que je devais la retrouver. Mais elle ne voyait en moi qu'une immense fureur touchant et dégradant notre couple peu à peu...
Elle restait prés de moi et souffrait voyant cette haine m'envahir, me voir revenir le soir meurtri de mes blessures à cause de mon entraînement repoussant les limites , chaque jour, de ce que je pouvais endurer. Désespérant de ne pouvoir trouver Aehyl , ma fureur avait été peu à peu apaisé, et Edwinea sût alors la calmer totalement. Elle m’avait prouvé son amour à ce rendez-vous secret en haut des colosses de Feralas.

Ma hargne avait disparu, mais le besoin de retrouver mon amie était toujours là. Ne voulant pas inquiéter Edwinea , je décidais d'utiliser mes talents de chasseur et d'éclaireur au berceau de l'hiver... là ou je pensais que caly était emprisonnée. là je fis une étrange rencontre ... Un tigre bleu encore sauvage blessé et piégé que j’aida. Celui-ci disparut assez rapidement dés qu'il fut libéré. Par la suite, je sentis une présence constante , épiant mes moindres gestes. cette présence était de plus en plus pesante sur des lieux dangereux, ils savaient alors que je devais rester sur mes gardes. Un jour de grand danger ou je fus repéré, le tigre réapparut et me défendis jusqu'à la mort de mes ennemis. Depuis ce jour il ne me quitta plus. Restant très sauvage, distant, mais si proche quand il sentait le danger. une complicité et une compréhension s'établit assez rapidement.

Pourtant il y avais quelque chose que je ne comprenait pas, comme si il savait certaine chose, comme si il voulait le prévenir d'autre. C'est pour cette raison que j’y retourna pour savoir...Et je vis...
Malheureusement ce fut bien la dernière chose...j’ étais libre, mais j’aurais tellement voulus la prévenir. fin de l'histoire pour moi , je l'attendrais dans l'autre monde.

Je t'aime Edwinea...

(et merde bouleto il est mouru !
*va chercher malmoche pour le rez*)

Interlude : la Rose et la Larme



Dans la douceur d’une aube mille fois rêvée,
Fixant mon regard en son cœur tout juste éveillé,
La belle ouvrit sa robe, ourlée de rosée,


Le carmin de ses pétales vibrant dans un zéphyr onirique,
Ouvrit mon cœur au charme du bercement magique,
Me faisant m’agenouiller en une transe mystique,


La naissance d’une larme à son œil esseulé,
Me frappa comme un drame, une tristesse imméritée,
Ouvrant mon âme, à la plus tendre sensibilité,


Un rayon d’astre, venant éclairer sa peine,
Me fit voir plus clair en cette jolie reine,
Je déposais un baiser, qui la rendit plus sereine,


La larme n’était pas eau mais sang,
Comme si en un désespéré élan,
Elle se tendait vers le ciel, saignant,


En quête de sa pureté d’antan,
La rose se mourrait lentement,
De carmin ses pétales de nacre teintant,


En mes mains elle trouva une étreinte protectrice,
Sa splendeur en l'écrin de leur sombre calice,
Purifiant mon éther en vraie fleur de lys.

Il n’est pas rentré chez nous, il n’avait même pas pris la peine de répondre a mon courrier. J’étais là seule avec une chouette affolée, poussant à tout va des cris aigus, pour seul compagnon de route …
Assise sur la chaise en face de la porte, les yeux fixant le sol, et espérant entendre le cliquetis suivit de ce grincement de porte …. Ce fameux grincement de porte qui m’exaspérait il y a encore quelques heures, Eak devait le réparer, il était vraiment horrible ce bruit …. Et la me voilà impatiente de l’entendre.

Il fallait coûte que coûte que je le retrouve … Prenant quelques affaires avec moi je me hâte aux portes d’Ironforge, on avait l’habitude de venir la tout les deux pour discuter de tout et de rien dans ses neiges éternelles.
Je parcours la côte sans trop vraiment y croire … j’avais raison il n’était pas la, je m’arrête un instant le regard fixé sur l’horizon, pensant à ma prochaine destination.

Les secondes défilent les minutes les heures … On le sait les gryphons volent toujours très lentement lorsque vous êtes pressés mais la …. Un poil plus lent et on passe la marche arrière.
Celui la devait être en hibernation c’est pas possible autrement.
Arrivée enfin aux Paluns je m’empresse de dévaler le ponton pour prendre le bateau et puis ensuite de nouveau ce maudit gryphon pour enfin arriver à destination.

Bastion de Feathemoon, toujours pas la, l'aubergiste me reconnaît et comprenant ma détresse me propose un remontant que je refuse poliment et je me dirige vers le colosse.
Le bateau tardant je plonge et nage .... un bon bain n'a jamais tué personne bien au contraire il m'aide a me défouler et a extérioriser mes angoisses.
Mon tigre n'a pas l'air ravi lorsque je monte trempe sur la selle, mais bordel c'est qui la chef ? hein .... c'moi, alors il a pas trop son mot a dire, surtout que dans l'état ou je suis j'aurais bouffé un orc, sa monture et toute sa bande.
Bref je m'égare reconcentrons nous ....

Je monte au colosse et balaye le sommet d'un rapide coup d’œil, il n'est pas la non plus mais je demande à l'elfe aux parachutes s'il a vu Eak. Le pauvre homme ne sait pas qui est Eak pardi, voyant ce froncement de sourcils caractéristique de l'incompréhension, j'entame sa description :

" Il est grand avec des longs cheveux blancs qu'il attache, il est fort et c'est le plus beau ..."

L'elfe sourit à ses mots mais d'un signe de tête enfonce un peu plus ce clou déjà planté dans ma poitrine ... Il ne l'avait pas vu.

L'oiseau arrêtait pas de pousser des cris mi plaintif mi affolé, ce qui n’est pas fait pour me calmer dans la précipitation je saute et en oublie presque d'ouvrir mon parachute puis je m'éloigne de cet endroit bien triste, bien terne ....

(suite au prochain épisode)