Le Nain reste impassible et immobile en regardant le paysage enneigé.
C'est sans doute le climat qui veut ça. Ici, à Dun Morogh, les animaux sont les premiers à l'avoir compris: chaque geste, chaque mouvement inutile, chaque once d'énergie dépensée dans un autre but que celui de survivre, c'est déjà un pas vers la mort.
Tandis que Jolane regarde chaleureusement son compagnon, ce dernier tourne instinctivement la tête dans sa direction.
C'est sans doute le climat qui veut ça. Ici, à Dun Morogh, les animaux sont les premiers à l'avoir compris: chaque seconde d'innattention, chaque absence de réaction face à un stimulus extérieur, chaque dos tourné à un prédateur potentiel, c'est déjà un pas vers la mort.
Croisant le regard de l'elfe, Wimli rougit légèrement, et toussote avant de détourner les yeux, pour fixer à nouveau le Lac Glacial.
C'est sans doute le climat qui veut ça. Ici, à Dun Morogh, les animaux sont les premiers à l'avoir compris: chaque... hum... chaque...
A court d'explications honteusements capillotractées, le Nain commençe à se rendre à l'évidence... Il a beau se cacher derrière le climat, les animaux, l'humour Nain, ou la barbe de sa grand-mère... chaque geste, chaque regard, chaque soupir de sa chère Jolane déclenche chez lui une avalanche de sentiments qu'il n'arrive pas toujours à s'expliquer...
Mais peu importe. Il n'est pas toujours nécessaire d'expliquer ou de comprendre, pour profiter de ces instants de paix et de sérénité, où deux êtres que tout sépare se retrouvent unis dans la contemplation silencieuse d'un paysage intemporel.
Alors Wimli se tait.